Les troubles du sommeil

Quels sont les troubles du sommeil les plus fréquents

Les insomnies

Que vous dormiez mal depuis quelques jours seulement ou depuis plus longtemps, le manque de sommeil a des conséquences importantes sur votre santé et votre vie quotidienne : vous êtes fatigués, irritables, vous avez du mal à vous concentrer pendant la journée, vous êtes en dette de sommeil.

Bien dormir est vital

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L’insomnie se manifeste par

  • des difficultés à s’endormir,
  • des réveils pendant la nuit,
  • des réveils précoces, vous ne dormez pas assez longtemps.

L’insomnie peut être aiguë si elle ne se manifeste que de manière épisodique, ou chronique si elle est présente au moins trois nuits par semaine et persiste depuis au moins 3 mois.

De nombreux facteurs favorisent les insomnies

  • Le stress, l’anxiété et la dépression sont les causes les plus fréquentes d’insomnie en France.
  • L’apnée de sommeil est la maladie respiratoire la plus fréquemment associées à une insomnie. D’autres maladies comme les troubles psychiatriques, la bipolarité, l’insuffisance respiratoire, les troubles hormonaux de la ménopause, les troubles hormonaux thyroïdiens, le reflux gastro-œsophagien sont d’autres causes possibles d’insomnie.
  • En outre, les facteurs environnementaux tels que le bruit, la lumière excessive, la chaleur ou le froid, ainsi que l’absorption d’excitants comme le café, peuvent également contribuer à l’insomnie. Ces éléments perturbent l’environnement de sommeil et peuvent rendre difficile l’endormissement ou le maintien d’un sommeil de qualité..
  • Les mauvaises habitudes  de sommeil (absence de routine d’endormissement, consommation de caféine ou de théine avant le coucher, sport en soirée) retardent facilement l’endormissement et perturbent la qualité du sommeil.
  • Les changements de vie (décalage horaire, voyages (jet lag), nouveaux emplois, nouveaux horaires de travail, naissance d’un enfant) sont autant de facteurs pouvant perturber un sommeil réparateur.
  • De très nombreux médicaments perturbent le sommeil.

Diagnostic et traitements de  l'insomnie

Votre cycle de sommeil  (les horaires de sommeil, les réveils nocturnes, la fatigue, les siestes pendant la journée) sera analysé au cours d’une consultation médicale. Des examens complémentaires peuvent être nécessaires.

Différents traitements pourront vous être proposés pour améliorer votre sommeil :

  • Régulation du rythme de sommeil, re synchronisation du rythme veille/ sommeil
  • Thérapie cognitivo-comportementale
  • Activité physique douce, Yoga ou sportive
  • Traitements naturels, phytothérapie
  • Rarement par des médicaments : le recours au traitement pharmacologique peut être nécessaire, durant une période courte, et toujours avec un suivi médical.

L’apnée du sommeil

  • Elle survient lorsque les voies aériennes supérieures sont obstruées lors du sommeil. Cette obstruction peut durer plusieurs secondes.
  • Les apnées perturbent profondément le sommeil et entraînent des complications graves immédiates (insomnie, fatigue, somnolence,  ronflements, troubles de l’humeur, troubles du rythme cardiaque pendant la nuit) à court et long terme. Les risques cardiovasculaires (hypertension artérielle rebelle, troubles du rythme cardiaque, infarctus), neurologiques d’AVC, métaboliques sont augmentés. Les risques d’accident de la route sont également majorés par l’apnée du sommeil (somnolence et endormissement au volant sont bien documentés).
  • Il est donc important des les diagnostiquer dès les premiers symptômes et de les traiter efficacement.

Les signes cliniques les plus fréquents du syndrome d'apnées obstructives du sommeil sont :

  • Des ronflements bruyants:  ils gênent les proches. Ils sont fréquents et anciens
  • Des pauses respiratoires pendant la nuit, souvent signalées par un partenaire de lit.
  • Un sommeil agité et perturbé entrecoupé de micro-éveils à répétition (réveils en sursaut, d’une sensation d’asphyxie ou d’étouffement, mouvements incontrôlés des membres inférieurs). Le matin, les draps sont particulièrement défaits.
  • Des cauchemars sur des thèmes d’asphyxie, de chute ou de mort imminente parfois des insomnies sont présents.
  • Le sommeil est perçu comme non réparateur.
  • Des sueurs nocturnes.
  • Une nychturie : le patient se lève plusieurs fois par nuit pour uriner.
  • Une somnolence diurne excessive même après une nuit complète de sommeil.
  • Une sécheresse de la bouche ou une sensation de gorge irritée.
  • Des maux de tête matinaux, dès le réveil, qui disparaissent progressivement dedans la journée.
  • Une irritabilité et des changements fréquents d’humeur.
  • Des difficultés de concentration et de mémoire : des problèmes cognitifs peuvent survenir en raison du manque de sommeil de qualité.
  • Une dépression peut être associée au manque de sommeil réparateur,
  • Une hypertension artérielle rebelle, ou plus élevée le matin que le soir peut être associée au SAOS.

Si vous présentez certains de ces symptômes, il est important de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic et un traitement appropriés.

Vous pensez faire de l’apnée du sommeil?

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Les risques

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une maladie sérieuse qui peut entraîner plusieurs risques pour la santé. Voici quelques-uns des risques prouvés associés au SAOS:

Maladies cardiovasculaires

Le SAOS augmente le risque d'hypertension artérielle, de maladies coronariennes, d'insuffisance cardiaque et d'accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Diabète de type 2

Les personnes atteintes de SAOS sont plus susceptibles de développer une résistance à l'insuline et un diabète de type 2.

Accidents

La somnolence diurne excessive causée par le SAOS augmente le risque d'accidents de la route et d'accidents du travail.

Troubles cognitifs

Le manque de sommeil réparateur peut entraîner des problèmes de mémoire, de concentration et d'autres fonctions cognitives.

Dépression et troubles de l'humeur

Le SAOS est associé à un risque accru de dépression, d'anxiété et de troubles de l'humeur.

Obésité

Il existe une relation bidirectionnelle entre le SAOS et l'obésité. L'obésité peut aggraver le SAOS, et le SAOS peut contribuer à la prise de poids.

Problèmes respiratoires

Le SAOS peut exacerber d'autres maladies respiratoires comme l'asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Risque chirurgical

Les patients atteints de SAOS peuvent avoir un risque accru de complications postopératoires, notamment respiratoires et cardiaques.

Le diagnostic

La polygraphie ventilatoire nocturne (PGV)

Elle enregistre les mouvements respiratoires, le débit d’air entrant et sortant par les narines, la saturation du sang en oxygène et la fréquence cardiaque. Elle détecte  des baisses de saturation lors des apnées et des hypopnées. Elle n’analyse que la respiration pendant le sommeil, (elle ne permet pas l’analyse du sommeil). Réalisée en ambulatoire, elle est plus facile à mettre en œuvre mais moins complète que la PolySomnoGraphie (PSG).

La polysomnographie est l'examen de référence pour diagnostiquer un SAOS.

  • Elle est plus complète que la polygraphie;
  • C’est un enregistrement du sommeil réalisé sur une ou deux nuits. Il se fait en hospitalisation ou à domicile.
  • Cet examen permet, en plus des enregistrements précédents (fréquence cardiaque, mouvements respiratoires, débit d’air entrant et sortant par les narines et mesure de la saturation du sang en oxygène), d’analyser la qualité du sommeil, grâce à l’enregistrement de plusieurs paramètres, obtenu à l’aide d’électrodes placées au niveau du crâne et de différentes parties du corps. 

Les traitements

Le traitement du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) vise à améliorer la qualité du sommeil et à réduire les risques pour la santé. Il vise par l’amélioration de la ventilation pendant le sommeil.

Modifications du mode de vie

  • Perte de poids : pour les personnes en surpoids ou obèses, la perte de poids peut réduire la gravité du SAOS.
  • Éviter l'alcool et les sédatifs : ces substances peuvent aggraver les apnées en relaxant les muscles de la gorge.
  • Dormir sur le côté : dormir sur le coté permet de réduire certains types d'apnées.

Dispositifs oraux

Les orthèses d'avancée mandibulaire sont utilisées pour maintenir en propulsion la mandibule pendant le sommeil, permettant ainsi une meilleure circulation de l’air dans les voies aériennes supérieures. Elles sont réalisées sur mesure par un professionnel bucco dentaire.

Appareils à pression positive continue (PPC)

La PPC est le traitement de première intention pour le SAOS modéré à sévère. Elle consiste en un appareil qui délivre un flux d'air constant à travers un masque porté pendant le sommeil. Ce flux d'air maintient les voies respiratoires ouvertes pendant le sommeil. Ces appareils sont très silencieux, facile à utiliser, le plus souvent connectés, permettant un suivi à distance efficace et au plus proche du malade.

Chirurgie

Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour corriger des anomalies structurelles des voies respiratoires supérieures. Cela peut inclure l'ablation des amygdales, du voile du palais (UPPP), ou d'autres procédures. Ces interventions sont réalisées par des chirurgiens maxillo-facial ou ORL.

Traitement des conditions sous-jacentes

Si le SAOS est causé ou aggravé par une autre condition médicale, comme des problèmes de thyroïde ou des allergies, le traitement de cette condition peut aider à améliorer le SAOS.

Thérapie positionnelle

Utilisation de dispositifs pour encourager le sommeil sur le côté plutôt que sur le dos.

Thérapie myofonctionnelle

Exercices pour renforcer les muscles des voies respiratoires supérieures et améliorer le tonus musculaire.  Cette thérapie est pratiquée par des kinésithérapeutes spécialisés en rééducation du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) de l'enfant et l’adulte.

Le choix du traitement dépend de la gravité du SAOS, des préférences du patient et de la présence de conditions médicales concomitantes. Il est important de consulter un professionnel de santé pour déterminer le plan de traitement le plus approprié.

Les ronflements

  • Le ronflement est causé par une obstruction partielle des voies respiratoires supérieures pendant l’effort de respiration lors du sommeil.
  • Certaines parties des voies aériennes (le pharynx, voile du palais) se mettent alors à vibrer anormalement et créer un bruit appelé ronflement.
  • De nombreuses personnes ronflent sans faire d’apnée, mais rares sont les apnées sans ronflement !
  • Si vous ronflez régulièrement et surtout de manière bruyante, ou gênante pour votre entourage, vous souffrez peut-être d’un SAOS.

Tout le monde ronfle (un peu…),  mais le ronflement devient pathologique s’il est associé à des réveils nocturnes, à un mauvais sommeil,  une fatigue, une somnolence dans la journée. 
Dans ce cas, cela peut parfois indiquer un trouble plus sérieux, comme le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil.

Pourquoi ronflons-nous ?

Pendant le sommeil, les muscles du cou se relâchent, ce qui peut rétrécir ou bloquer partiellement les voies respiratoires. Cela limite le flux d’air vers les poumons, provoquant une vibration des tissus de la gorge et générant le ronflement. Plus l’obstruction est importante, plus le ronflement est bruyant.

Les facteurs favorisants

  • Le surpoids : la graisse au niveau du cou peut comprimer les voies respiratoires.
  • La congestion nasale : les allergies ou les infections peuvent obstruer les voies respiratoires par un oedème ou des secrétions.
  • La consommation favorise le ronflement en augmentant le relâchement des muscles oropharyngés pendant le sommeil. L’alcool modifie profondément la ventilation pendant le sommeil et également la structure même du sommeil.
  • La position pendant le sommeil est aussi importante : dormir sur le dos peut favoriser la bascule de votre langue vers l’arrière et obstruer la filière respiratoire.
  • La forme du nez, de la mâchoire ou une luette élargie peuvent provoquer le ronflement.

Les traitements

  • Il existe plusieurs traitements pour réduire le ronflement, qui varient en fonction de la gravité et des causes sous-jacentes :
  • l’un des plus efficaces et le plus facile à mettre en place  est le changement de mode de vie : la perte de poids, la réduction de la consommation d’alcool, et l’adoption de meilleures habitudes de sommeil peuvent réduire le ronflement.
  • La chirurgie nasale ou oropharyngée peut également être envisagée pour améliorer le flux aérien dans les voies aériennes supérieures et diminuer le ronflement.
  • La kinésithérapie oro-myo-faciale par renforcement du tonus des muscles oropharyngés (langue en particulier) est aussi efficace..

Fatigue, somnolence diurne

La fatigue est une sensation physiologique qui apparaît au cours de l’état de veille et qui correspond à un épuisement progressif des performances cognitives et physiques en lien avec une activité physique ou intellectuelle. Être fatigué et être somnolent sont deux états différents. La fatigue se résout en se relaxant physiquement et mentalement, mais pas nécessairement par le sommeil. On peut être fatigué sans pour autant avoir sommeil. La somnolence diurne se traduit par un besoin excessif et parfois impérieux de dormir dans la journée. Si ce trouble est fréquent chez les adolescents, il peut également être retrouvé chez l’adulte et est susceptible d’impacter le quotidien de manière assez importante. Vous vous sentez fatigué ou avez envie de dormir pendant la journée? Prenez rendez vous Pour en savoir plus : La somnolence est dite physiologique, quand elle s’inscrit dans un rythme circadien normal ou des moments spécifiques de la journée :

  • somnolence après le repas dite post-prandiale ;
  • somnolence après un effort, notamment chez les personnes âgées ;
  • somnolence de fin de journée
  • somnolence sur une insuffisance de sommeil

Elle est dite pathologique, quand ce besoin devient impérieux, récurrent et handicapant. On parle encore de somnolence diurne excessive ou SDE. Dans les cas les plus avancés, cette somnolence peut même conduire à un endormissement involontaire, au risque d’être préjudiciable. Elle comporte des risques importants lors de la conduite de véhicule ou lors de l’activité professionnelle (défaut de concentration, de mémorisation, irritabilité, perte des compétences cognitives). On décrit ainsi parfois une véritable attaque de sommeil, particulièrement fréquente dans une pathologie comme la narcolepsie.

Hypersomnie

L’hypersomnolence peut paraître paradoxale dans notre société où la majeure partie de la population dort peu et manque de sommeil. Mais il s’agit d’un véritable handicap qui peut grever la vie quotidienne. Pour en savoir plus : Plusieurs symptômes, de sévérité et de fréquence variables, sont décrit :

  • Une quantité excessive de sommeil pendant la nuit (au moins 9h de sommeil par nuit)
  • Une somnolence excessive pendant la journée (difficultés à rester éveillé ou alerte durant la période de veille)
  • Une inertie au réveil qui correspond à des difficultés pour atteindre un état d’éveil complet après une période de sommeil. Elle peut s’accompagner d’une confusion, d’une désorientation, voire de troubles de la coordination motrice.
  • Des endormissements irrépressibles au cours de la journée.

Chez la majorité d’entre nous, ces symptômes sont consécutifs à un déficit de sommeil important ou à un épuisement physique. Mais chez d’autres, ils sont les symptômes d’une vraie maladie psychiatrique, neurologique, infectieuse, endocrinienne ou métabolique (hypothyroïdie, diabète, insuffisance rénale ou pancréatique…), ou encore à l’effet de certaines substances (arrêt brutal de stimulants, abus de médicaments de type hypnotiques ou sédatifs…). Dans tous ces cas, on parle d’hypersomnolence secondaire. Pour une petite fraction de la population, ces symptômes ne font suite à aucun comportement ou maladie associées. L’hypersomnolence résulte de dysfonctionnements des systèmes de régulation des états de veille et de sommeil au niveau cérébral. Rares et méconnues, ces formes cliniques sont souvent associées à un retard diagnostique de plusieurs années. Or, l’hypersomnolence est à l’origine d’une altération de la qualité de vie, avec un retentissement scolaire ou professionnel important. Elle est en outre associée à un sur-risque d’accidents de la voie publique.

Trouble du rythme circadien

L’alternance des cycles de veille et de sommeil sur 24h est définie génétiquement pour chacun d’entre nous : c’est l’horloge biologique interne. Chacun a son propre rythme de sommeil, et ces cycles sont dits normaux tant que les personnes peuvent :

  • se lever lorsqu’elles doivent faire quelque chose le matin et s’endormir à l’heure la nuit précédente pour avoir assez dormi avant de devoir se lever,
  • S’endormir et se réveiller à la même heure chaque jour, si elles le souhaitent,
  • S’adapter à de nouveaux horaires de sommeil et de veille en quelques jours après avoir pris de nouvelles habitudes.

Ces alternances entre la veille et le sommeil sont régis par la lumière qui agit sur le cerveau par la production d’une hormone favorisant le sommeil : la mélatonine. Les personnes atteintes de troubles du sommeil liés au cycle circadien s’endorment à n’importe quelle heure et ne peuvent donc pas se coucher ou se réveiller lorsqu’elles le doivent ou le veulent. Leur cycle veille – sommeil est perturbé.

Les causes

Causes de ce dérèglement sont multiples :

  • Des lésions cérébrales, par exemple, dues à une infection cérébrale, un AVC, un traumatisme crânien ou la dégénérescence neuronale,
  • Le décalage horaire (particulièrement lors de voyages d’ouest en est),
  • Le travail posté : le travail à un poste irrégulier, avec des horaires irréguliers est particulièrement néfaste sur le rythme circadien,
  • Endormissement et réveil fréquemment à des heures différentes :
  • Letrouble de la phase de sommeil retardée, en particulier chez les adolescents
  • Le trouble de la phase de sommeil avancée touche les personnes qui se couchent et se lèvent tôt systématiquement et ne peuvent pas modifier cette habitude. Ce syndrome est plus fréquent chez les personnes âgées.
  • Être confiné au lit pendant longtemps (maladie, dépression, traumatisme),
  • Cécité ou non-exposition à la lumière du soleil sur de longues périodes,
  • Prise de certains médicaments (ou de drogues illicites).

Les traitements des troubles du rythme circadien sont basés sur

  • les thérapies et adaptations comportementales,
  • les traitements médicamenteux pour stimuler les états de veille ou de sommeil.

Jet lag

Voyager est bon pour la santé !Pas toujours …!Le décalage horaire peut rapidement devenir une contrainte lorsqu’on ne profite pas de son voyage ou que l’on met trop de temps à se recaler sur son rythme physiologique. Les effets du décalage horaire résultent du décalage entre l’horloge biologique interne de l’organisme et l’horloge de l’environnement. Il est particulièrement observé lors des changements de fuseaux horaires. Sommeil perturbé, fatigue, somnolence diurne, difficultés de concentration, de mémorisation …font souvent suite à ce décalage horaire : c’est le « jet lag ».

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Vous avez du mal à vous remettre du décalage horaire ?

Prenez rendez vous pour une consultation de synchronisation de vos rythmes biologiques.

Sommeil de l’adolescent

Le sommeil évolue de l’enfance à l’adolescence : à l’adolescence, il devient à la fois plus léger, plus long et surtout décalé dans la nuit.
Il se caractérise par une diminution du sommeil lent profond, très important chez l’enfant, diminue en proportion et en durée, liée aux changements hormonaux de la puberté. »
Les adolescents ont besoin de 9 heures de sommeil en moyenne ; certains dorment bien plus !
Cependant, en général, en dessous de 8 heures, il existe un déficit de sommeil.

Ce besoin élevé de sommeil s’accompagne souvent d’un décalage du rythme : ils s’endorment et se réveillent plus tardivement.
Ce phénomène, appelé « retard de phase », est causé par une sécrétion plus tardive de mélatonine chez les adolescents, perturbant l’endormissement.
Lorsque ce décalage dépasse 2 heures, il peut devenir problématique pour le lever matinal, causant une fatigue et une somnolence diurne, entraînant des difficultés scolaires.
Le mode de vie des adolescents ou jeunes adultes aggrave ce décalage : devoirs tardifs, activités du soir, ou encore consommation de café, nicotine, alcool ou cannabis retardent la phase d’endormissement et perturbent la structure du sommeil, altérant la qualité du sommeil.

L’usage excessif des écrans a également un effet majeur sur l’altération de la qualité du sommeil en repoussant l’heure de l’endormissement et à rendre cet endormissement plus compliqué par blocage de la sécrétion de l’hormone du sommeil (mélatonine) par la « lumière bleue » des écrans, et par stimulation trop importante du cerveau par ces activités sur écran.
Il se crée une véritable « addiction », empêchant l’adolescent de s’arrêter.
L’usage des écrans la nuit ou le réveil par les notifications des smartphones fragmente davantage le sommeil qui est alors de très mauvaise qualité.

Bruxisme

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Mouvements anormaux, Syndrome des  jambes sans repos

  • Les patients se plaignant de mouvement anormaux des jambes en soirée ou pendant la nuit sont fréquents (8.5% des français)
  • Le mouvement périodique des jambes pendant le sommeil se caractérise par des secousses involontaires et répétitives des membres inférieurs durant la nuit. Ces mouvements, qui surviennent de manière cyclique, peuvent perturber la qualité du sommeil. Le diagnostic de ce trouble repose sur une polysomnographie. Il est fréquent que les MPJ coexistent avec le syndrome des jambes sans repos (SJSR).
  • Le syndrome des jambes sans repos se traduit par un besoin irrésistible de bouger les jambes , en particulier en soirée, et au repos. Il se manifeste par des picotements, des démangeaisons, des sensations désagréables et un besoin de bouger les jambes pour soulager l’inconfort.
  • Il nuit au sommeil, engendrant une insomnie et une détérioration de la qualité de vie.
  • Le diagnostic du SJSR repose sur l’évaluation des symptômes rapportés par le patient, des examens biologiques et parfois sur une polysomnographie.

Test pathologies du sommeil

1
2
3
1. Ronflez-vous fort la nuit ?
2. Quelqu’un a-t-il observé que vous vous arrêtiez de respirer pendant la nuit, ou que vous aviez un sommeil agité, ou une respiration anormalement bruyante pendant votre sommeil ?
3. Vous sentez-vous fatigué, épuisé ou somnolent pendant la journée ?
4. Vous levez-vous pour uriner pendant la nuit ?
5. Êtes-vous traité(e) pour de l’hypertension artérielle ?
6. Êtes-vous un(e) Homme ou une Femme ?
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